Les règles du duet et de l'octet: prévisions de la formation des ions monoatomiques

  

Structure électronique particulière des gaz rares

La famille des gaz rares (aussi appelés gaz nobles) comprend les éléments appartenant à la derniere colone du tableau périodique, elle comporte l'hélium, le néon, l'argon, le krypton et le xénon.

Les atomes des gaz rares sont particulièrement stables, ils ne forment pas d'ions, n'établissent pas de liaisons covalentes et sont d'une manière générale très peu réactifs.

Leurs stabilité exceptionnelle trouve son origine dans une structure éléctronique particulière:
  • Celle de l'hélium est (K)2
  • Celle du néon est (K)2 (L)8
  • Celle de l'argon est (K)2 (L)8(M)8
etc
Pour ces trois exemples comme pour les autres gaz rares,on remarque une particularité:

La couche externe d'un gaz rare est toujour pleine
 

Règles du duet de l'octet

Le cas particulier des gaz rares permet d'identifier le prinicipale critère de stabilité d'un élément: sa couche externe doit être pleine. Or toute transformation chimique tend à conduire vers un état de plus grande stabilité par consquent on peut en déduire que la plupart des réactions chimiques tendent à aboutir à une couche externe pleine, ce principe co,stititue les règles du duet et de l'octet:

Au cours des réactions chimiques, les atomes chercheront à acquérir la structure électronique du gaz rare le plus proche (8 électrons soit un octet, ou 2 électrons, soit un duet pour H, Li, Be, B ), soit en complétant une couche externe presque pleine soit en vidant une couche externe presque vide.

Règle de formation des ions


Pour satisfaire la règle de l’octet:

  • les atomes ayant 1, 2 ou 3 électron(s) sur leur dernierère couche cèdent respectivement ces 1, 2, ou 3 électrons. Ils deviennent des cations portant respectivement les charges électriques positives +e, +2e ou +3e.
  • les atomes ayant 5, 6 ou 7 électrons sur leur dernière couche captent respectivement 3, 2 ou 1 électron(s). Ils deviennent des anions portant respectivement les charges électriques négatives -3e, -2e ou -e.


Cas particulier de l’ion hydrogène


Dans le cas le plus fréquent, l’atome d’hydrogène perd son unique électron pour devenir l’ion hydrogène H+    
 
 

 

 

 









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