- Les
interactions (ou liaison) de Van der Waals
- Les
liaisons hydrogène
- Liaisons
intermoléculaires et changement d'état
La cohésion des solides moléculaires est beaucoup moins forte que celle
des cristaux ioniques et leurs températures de fusion sont donc
nettement inférieures. On a deux types d’interaction
intermoléculaires : van der Waals et hydrogène
1)
Les interactions (ou liaison) de Van der Waals
Les
interactions de Van der Waals sont des interactions entre dipôles
électriques .Ce sont des interactions de courtes distances, d’intensité
faible, de nature
électrostatique.
a) Cas des molécules polaires
La
cohésion de leur état solide est assurée par l'interaction entre des
dipôles permanents : Il y a une interaction attractive entre
les
pôles de signes opposés. Les molécules s'orientent de manière à ce que
les pôles positifs soient proches des pôles négatifs.
b) Cas des molécules non polaires
La cohésion de leur état solide est assurée par interaction
entre dipôles instantanés.
Statistiquement
les électrons sont à égale distance des atomes liés , mais à un instant
donné ils peuvent être plus proches de l’un des deux atomes
provoquant ainsi un décalage temporaire du centre des charges positives
et du centre des charges négative. Les liaisons peuvent alors
être temporairement polarisées et constituent des dipôles instantanés.
2)
Les liaisons hydrogène
Les
liaisons hydrogène Ce sont des liaisons entre un atome d’hydrogène lié
à un atome très électronégatif et un autre atome très électronégatif
comme F, O, N ou Cl appartenant à une autre molécule. Elles sont
représentées par des traits en pointillés entre les atomes.
Ne
possédant qu'un électron, l'atome H ne peut établir de liaison
covalente avec plus d'un atome. Toutefois cette liaison étant formée
avec un atome très électronégatif la molécule présente une forte
asymétrie. Dans cette situation, le proton du noyau peut attirer
l'électron d'un second atome, qui se trouvera ainsi lié au premier par
la liaison hydrogène.
Les liaisons hydrogène
confèrent aux substances des points d'ébullition anormalement hauts
car, il faudra plus d'énergie (par le biais de la chaleur) pour séparer
les molécules les unes des autres
Exemple
L’éthanol et le méthoxyméthane qui sont des isomères CH
3CH
2OH
(éthanol) et CH
3-O-CH
3
(méthoxyméthane).
L'ethanol comporte une liaison hydrogène et a une température
d'ébullition de 78°C tandis que le méthoxyméthane qui ne comporte pas
de liaison hydrogène a une température d'ébullition de 24°C.
3)
Liaisons intermoléculaires et changement d'état
L'intensité
des interactions intermoléculaires influence les températures de
changement d'état: plus les molécules sont polaires et établissent de
liaisons hydrogène, plus les températures de fusion et d'ébullition
sont élevées.